mardi 18 juin 2013

Vite vite passe moi ma dose de rire


Vite vite il me faut ma dose de rire
Celle que ceux qui ont connu le pire
Prennent sans qu’on les prie
Tu ris et/ou tu pries
Quand la vie t’a tout pris
Jusque même aux cris.
Vite vite donnes moi une bonne comédie
Une parodie du paradis
Que j’aurais vécu
Si je n’avais pas vécu
J’avais cru
 Jusque quand j’ai su
Que tu sues
Pour qu’à la fin la vie te donne un coup de massue
Sans aucune forme de procès
Ton cœur devient un abcès
Qui renferme des pleurs étouffés
Non, non, donnes moi du rire a la place
Que je ne participe pas à la farce
De ceux qui se farc-issent l’exercice
Des pleurs bien placés
Des phrases a prononcer
Des mots de circonstances
Non, je ne connais pas la circonférence
De ma douleur
Et je ne la mesurerai pas pour ta candeur
Je ne m’effacerai  pas pour que tu aies moins peur
Vite vite donnes moi du rire, de la folie
On sait déjà que je ne suis ni polie
Ni poli-tiquement correcte.
Du rire avant que la réalité ne trouve ma cachette
Et appuyes sur la gâchette
J’achète
Du temps avec ma gorge déployée.
Peu importe  la méthode employée
Je consomme la vie en même temps qu’elle me quitte
Et au final on pourra dire qu’on est quittes.
Vite vite, donne-moi un double shot
Oxygène, hydrogène, azote
Quelques virées dans la stratosphère
De mon imaginaire
Pour dessiner des fins plus belles
Des vies moins frêles et du rire a la pelle
La philosophie des larmes
Pour moi n’a aucun charme
Alors je m’arme
 De mon sourire et les soucis balayés
J’achète du temps avec ma gorge déployée
Peu importe la méthode employée
Je consomme la vie en même temps qu’elle me quitte
Et au final on pourra dire qu’on est quittes.