jeudi 14 février 2013

L'objet de mon desir


Quand tu veux crier, pleurer, rire en même temps
Que ta vie prend une pente dangereuse
Et que tu appuyes sur l’accélérateur.
Quand ton moteur est à deux doigts d’exploser
 Mais que tes yeux, perdus dans le brouillard de tes peurs
Ignorent exprès le compteur
 Quand ton cerveau carbure à l’imagination,
 Que la réalité et la fiction
Font l’amour avec passion
Et que tu ne sais plus faire la distinction.
Tu es heureux mais incomplet,
 Tu as ce qui te plait
 Mais tes plaies semblent se rouvrir
Au moment même où tu vas jouir.
Tu as passé ta vie à fuir
Mais ton passé
T’attend tranquillement devant,
 Tu lui es redevant,
Tu mens, tu mens, tu mens, mais tu te mens !
 Tues tes monts d’excuses et va de l’avant !
Quand ton cœur bat un  peu trop vite,
 Réclamant à tout prix, quelque chose, il ne sait pas quoi,
Il n’arrive pas à y mettre le doigt,
Mais c’est tout ce qu’il manque à sa joie.
Il souffre hypermétropie,
 Le cerveau s’atrophie,
 Il veut ce qu’il voit de loin,
 Oublie de voir ce qu’il a, qui est de loin,
 Plus attirant même de près...
Mais il souffre d’hypermétropie du cœur
Qui atrophie le cerveau.
Je place l’objet de mon désir, inaccessible, sur un piédestal
Ma tête me dit qu’il faut que je détale
Mais mon corps cale
Mon cœur râle
Et je deviens pale
Face à ce sentiment fatal,
Qui menace ma santé physique et mentale
L’objet de mon désir me promet un voyage sans escale
Juste un baiser et je serais en phase avec les étoiles
Un rêve si intense que ça  fait mal
Ma réalité est en phase terminale
Face au désir, elle s’affaiblit
Elle pâlit
Ma vie est un champ de bataille
Mes jours mornes ont un adversaire de taille
Il connait toutes mes failles dans leurs détails.
Je le sais, je l’ai créé…et maintenant j’en suis l’esclave
Minable comme une larve
Parce qu’il me faut rien qu’une taf
Pour pouvoir faire mon taf !
Je suis accro à la cigarette 
C’est comme ça à chaque fois que j’arrête.

  

vendredi 8 février 2013

Mélancolie


Mélancolie
Tu ne me quittes pas
Je t’ai offert mes années les plus confuses
Mes journées les plus diffuses
Mes solitudes voulues
Mes habitudes révolues
Mes regrets balayés
Mon passe raturé
Mes cicatrices inoubliées
Mes volontés pliées
Mes pensées paranos
Mes instincts animaux
Mes poèmes avortés
Mes amours reportés
Mes futurs classifiés
Mes rêves momifiés
Mes contrats terminés
Mes souhaits éliminés
Mes erreurs éternelles
Mon besoin maternel
Mes escapades charnelles
Ma chambre pèle mêle...
Mélancolie, insatisfaite
Je t’emmène à la fête
Je t’ai donné
Toutes ces années
A dessiner sur mon sourire
Tes nuages mystérieux
Teintés du ton mielleux
De mes promesses non tenue
 Te voilà revenue
Envahir mes joies tamisées
Mes journées tapissées d’amour
Que je vis avec nostalgie déjà
Mélancolie
Tu ne me quitteras pas

lundi 4 février 2013

Hotel room


I just wanna
 Go home
And think about you
It’s cold outside and
There is no one to
 Go home to
I just have a bed
And the company
Of your memory.
And the agony
Of
Happier moments
 Crawling through my mind.
I just wanna go home
And think about you
I’m cold inside
And
with emptiness by my side
I have more room
For more pain
To rot
My soul.
The roots of my tears
Plant their blades
Into my heart
And tie a knot
Inside my throat.
I just wanna go home
and cry myself dry
Every day I try,
 All day long
I pretend I am fine
I smile.
But I can’t wait to go home
And