Quand tu veux crier, pleurer, rire en même temps
Que ta vie prend une pente dangereuse
Et que tu appuyes sur l’accélérateur.
Quand ton moteur est à deux doigts d’exploser
Mais que tes yeux,
perdus dans le brouillard de tes peurs
Ignorent exprès le compteur
Quand ton cerveau
carbure à l’imagination,
Que la réalité et la
fiction
Font l’amour avec passion
Et que tu ne sais plus faire la distinction.
Tu es heureux mais incomplet,
Tu as ce qui te plait
Mais tes plaies
semblent se rouvrir
Au moment même où tu vas jouir.
Tu as passé ta vie à fuir
Mais ton passé
T’attend tranquillement devant,
Tu lui es redevant,
Tu mens, tu mens, tu mens, mais tu te mens !
Tues tes monts d’excuses
et va de l’avant !
Quand ton cœur bat un peu trop vite,
Réclamant à tout prix,
quelque chose, il ne sait pas quoi,
Il n’arrive pas à y mettre le doigt,
Mais c’est tout ce qu’il manque à sa joie.
Il souffre hypermétropie,
Le cerveau s’atrophie,
Il veut ce qu’il voit
de loin,
Oublie de voir ce qu’il
a, qui est de loin,
Plus attirant même de
près...
Mais il souffre d’hypermétropie du cœur
Qui atrophie le cerveau.
Je place l’objet de mon désir, inaccessible, sur un piédestal
Ma tête me dit qu’il faut que je détale
Mais mon corps cale
Mon cœur râle
Et je deviens pale
Face à ce sentiment fatal,
Qui menace ma santé physique et mentale
L’objet de mon désir me promet un voyage sans escale
Juste un baiser et je serais en phase avec les étoiles
Un rêve si intense que ça fait mal
Ma réalité est en phase terminale
Face au désir, elle s’affaiblit
Elle pâlit
Ma vie est un champ de bataille
Mes jours mornes ont un adversaire de taille
Il connait toutes mes failles dans leurs détails.
Je le sais, je l’ai créé…et maintenant j’en suis l’esclave
Minable comme une larve
Parce qu’il me faut rien qu’une taf
Pour pouvoir faire mon taf !
Je suis accro à la cigarette
C’est comme ça à chaque fois que j’arrête.