samedi 21 avril 2012

Slamiographie

A cet époque je me cachais pour ecrire
Et je rougissais quand j’osais le dire.
Je ne savais pourquoi,
Mais je savais que c’etait la seule voie
Pour laisser echapper mes emois
Mes effrois,
Mes premieres fois.
Je rentrais en courant
pour m’enfermer en tremblant
Et me delivrer de ce que l’inspi m’avait ordonne.
Je n’avais personne a qui le donner
C’etait pour moi, tout comme mes reves.
A cette époque j’avais la fievre
Mais en silence,
De l’electricite dans les sens,
De la rage dans la plume.
Le papier me servait d’enclume
Quand je martelais des larmes
Que je n'avais jamais pleurees
Tout ces maux inconsideres
Et les mots etouffes
Que je n’osais pas souffler.
Et toutes cette souffrance insensee
Pour un Coeur meme pas encore sevre
C’est vrai
Le papier c’est tout ce que j’avais
Je ne savais pas pourquoi
Mais  toute les fois
Ca marchait.
Quand j’ai enfin appris a pleurer
Mes larmes sont devenue ma meilleure encre
Et les vers ma meilleure ancre.
A cette époque je me cachais pour ecrire
Ou t’as vu une dure dire:
"Dans mes moments melancoliques
J’ecris des lyrics".
Non, moi j’etais ludique
Moi je racontais des histories lubriques
Avec mes potes relou
On jouait aux loups
Puis dans ma chambre a genoux
Je priais pour l’amour fou.
Ou je le dessinais avec mes pensees
Sur mon lit allongees.
J’avais des reves intrepides
Des cauchemards insipides
J’etais une pacifique
Coincee dans un monde malefique
Alors je suis allee habiter sur ma planete psychedique
Rever d’ocean pacifiques
Et ma clic
c'etait des personages de roman futuristique
J’ecoutais les albums de Menelik
Doc gyneco, Stom Bugsy et surtout Mc solar
C’etait mon seul phare.
Aujourd’hui j’ecoute john legend, youssoufa
Grand corps malade, Adele et tout ca,
Je ne sais toujours pas pourquoi j’ecris
Mais j’ai pas trouver un meilleur moyen
Pour te dire, je t’aime
Tu me tapes sur le systeme
Tu m’emmerdes
Je m’emmerde
Et tout ce que je resents,
Et surtout parceque sans
Ma vie n’aurait pas le meme sens.



jeudi 12 avril 2012

Quand je partirai


J’irais rejoindre le soleil pour te donner plus de chaleur
Je me mélangerai à la lumière
Pour que tu y vois un peu plus clair.
Je voyagerai avec le vent
Pour influencer les nuages
A  te dessiner des visages
Souriants
Et en passant
Je te caresserai la joue doucement.
Je soufflerai fort
Pour qu’encore
Tu m’entendes prononcer ton nom.
J envahirais tout les sons
Pour te murmurer je t’aime
Je me cacherai dans les graines que tu sèmes
Pour faire pousser tes espoirs.
Et je continuerai à croire.
J’irais m’asseoir
Tout près des anges
Pour écouter tes prières,
Et je pleurerais des rivières
Pour les voir exaucées.
Je visiterai tes pensées
Pas tout le temps, juste quand on se manquera
Et on dansera ensemble comme autrefois.
Bien sur je n’aurais plus peur des rats ni des scélérats
Je serai libre, sans limite et sans tracas.
Surtout ne pleure pas, ou alors juste une larme
Je ne veux pas que tu t’alarmes
Mon amour vit et grandi avec l’univers
Ce n’est que mon vaisseau qu’on enterre.
Je serai partie
Et pourtant je serai partout.
Si seulement tu penses à moi
Si seulement tu pries pour moi
Si seulement tu as la foi
Je serai toujours tout près de toi.
Quand je serai partie.











vendredi 6 avril 2012

NOUS Y REVOILA ENCORE UNE FOIS !


(Dialogue entre un père et sa fille)
Elle : Je suis grande maintenant papa
Pourquoi tu ne comprends pas?
Je peux faire ce qui me plait,
Guérir moi-même mes plaies
Je n’ai plus à dire s’il te plait
Papa, tu n’a plus a me contrôler !
Lui : Hier encore tu n’étais pas née
Hier encore la vie pouvait m’étonner
Ensuite il y a eu ce jour damné
Ou même le ciel ensanglanté
S’est détourné.
C’est ce jour la que tu es née.
Un chant glacial fut entonné
L’œuvre funeste ordonnée
Mais à ce moment je croyais…
Malgré mon cœur qui se broyait
J’y croyais encore…
Elle : Arêtes papa je connais la rengaine
Les pensées c’est comme la gangrène
Des qu’elles te tiennent...
Advienne que pourra
Tu n’en guéri pas
Laisses donc le passé  dormir
Avec les souvenirs
Je suis grande maintenant
Je veux aller de l’avant
Lui : Mon enfant laisse donc mes souvenirs
Revenir
Laisses l’histoire me submerger.
Laisse-moi régurgiter
Tout ce que toute l’année j’essaie d’avaler
Peut être qu’un jour je comprendrais…
Tu crois que je peux te laisser t’envoler
Mais sais-tu au moins qui tu es ?
J’ai couché avec l’horreur pour enfanter la honte
Nous t’avons appelé indicible
Mais nous t’aurions souhaitée impossible.
Notre honte, Ishyano !
Mwokabyara mwe twaritwarabay’iki ?
Kuki ?
Kuki ?
Kuki koko ?!
Mon beau pays
Comment l’horreur s’est elle retrouvée dans ton lit ?
18 ans c’est encore tôt
L’horreur a marqué son sceau
Dans le cœur de tout un chacun
Combien de temps faudra t il se laver les mains 
Avant de se ressentir serein ?
Je pleure des larmes de honte !
L’histoire que je raconte
Prends naissance dans l’âme humaine
Que rien ne freine
Ni l’obscène
Ni la peine
Ni les cris
Ni le prix
Ni les prières
Ni le ciel
Ni la peur
Quand la haine a corrompu son cœur !
Je pleure 1 million de mort
Et la haine qui survit encore.
Je pleure mes sœurs
Je pleure mes frères
Je pleure l’humanité
Je pleure l’impuissance
Je pleure l’inconscience
Pleures avec moi
Pries avec moi
Espères avec moi.


mardi 3 avril 2012

L'ame jumelle


Mon amie l’appréhension
 M’avait prévenue que l’incompréhension
S’immiscerait dans mes passions
Ma sœur l’impulsion
M’a toujours plongée dans la confusion
Des relations fissions.
Je suis une bulle sociale  
Un problème ancestral
Ca fait mal mais on avale,
Incomprise
Mais je n’en fais plus une crise
Incomprise comme une ado
Incomprise malgré mes mots
Mais les mots ne sont que des sons
Quand les émotions sont en prisons
Entre l’âme et la voix
Tu me regarde ca ne signifie pas que tu me vois.
Mon cœur est seul mais a l’étroit
Parce qu’il ne sait pas venir a toi
Ou toi à lui
Je ne sais plus.
Pluriel amer
A quoi me sert mon flair
Quand je fais des choix de misère ?
Et à quoi me sert la poésie
Si je n’ai pas droit à la petite fantaisie
De m’apitoyer sur mon sort !
En réalité on reste fort
On s’ignore
Rien ne sort
C’est la base de touts les efforts
L’apparence.
Mais pour ceux qui n’ont pas trop envie de ce non sens
Il y a toujours l’autre sens
Qui a pour organe la plume
Celle qui exhume
Le délire d’une âme retrouvée
Perdue dans une réalité rejetée.
Se complaisant pour quelques instants
Dans l’instant insipide
Ecoutant le bruit vide
Sans écho
De  l’âme jumelle.
Qui préserve ta joie comme sa prunelle.
Avec elle je n’ai plus besoin de dire
C’est n’est plus nécessaire d’écrire.
On a des pensées Bluetooth
Des dialogues qui tiennent la route.
On a éliminé le doute.
Des transferts d’énergie pour dire je t’aime
Des silences pour dire j’ai la flemme
Et pour faire l’amour, un voyage intergalactique !
Dans les moments critiques
A la place des cris
Les faits et les sentiments sont inscrits
Dans les données transférées
De mon cœur au cerveau
A son cerveau, a son cœur.
Les expressions » tu vois ce que je veux dire »
Ne veulent rien dire
C’est l’âme jumelle :
Un rêve éphémère.