mercredi 29 mai 2013

c'est comme


C’est comme l’envie d’écrire,
Ou l’envie de fuir.
L’envie de dire,
En regardant les mots partir.
C’est comme le désir,
En visite anonyme.
C’est quand rien ne rime,
Et que pourtant tout t’anime.
Les gestes qu’on mime,
Se fondent aux questions intimes.
C’est comme les regrets  au futur,
D’actes emprisonnés entre milles murs
 Fruits non cueillis non murs,
De mon imagination sans laisse,
Qui vagabonde avec souplesse,
Jusqu’aux horizons interdits,
Confinés dans des nuages de non-dits.
J’allume ma torche mais il est midi,
La confusion m’aveugle.
Je veux parler mais je meugle.
Comme une vache impuissante observant un train,
Vérifiant par moment que la main
Sa main
Est bien dans la mienne
Car je suis sienne.
Même quand la nuit m’appelle
Sa passion me rappelle…
Mais c’est comme l’envie d’écrire
L’envie de fuir
Pas longtemps
Quelques heures devraient suffire
Laisser derrière les endroits où on se mire.
 Comme dire
En regardant les mots s’enfuir.
C’est comme une rage en camisole,
Ou essayer d’arranger une mèche folle.
C’est comme un manque de vitamine
Tu changes de mine
Mais tu ne vois pas
Ton corps, tenter de te faire des signes.
C’est comme une apnée,
Qui ne connaitra jamais l’air frais.
Si toi aussi tu essayes de pointer du doigt
Ce quelque chose tu ne sais pas quoi
Une mélancolie, un manque, un lui
Qui a chaque fois qu’on le saisit fui
Alors tu sais de quoi je parle.
 C’est comme être possédé
 Par la volonté de ton côté obscur
Ou souffrir d’un mal sans cure.



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