mercredi 29 mai 2013

Ma Mona


Quand je suis inspirée
J’ai comme des ailes sur ma plume
Qui exhument
Ces mots qui jouaient à cache-cache
En portant mes sentiments sur une attache.
Alors je me dépêche vers elle, je vole
Et l’observe qui survole
Le papier.
 Comme en transe,
Je suis sa cadence.
Quand les mots pressent ma plume, je viens ici
Et j’observe la vie.
 Je suis assise sur une place publique,
Entourée d’étrangers, peuplant ce monde magique,
Qui a leur insu je mêle a mes paysages.
Leur rires, leurs regards, leurs visages
Tous me racontent une histoire,
Si belle que je peux a peine y croire.
Cette femme triste et magnifique,
Sait-elle qu’elle est l’encre, dans laquelle je plonge ma plume érigée,
Pour dessiner son sourire de Monalisa, qui a dû essuyer des rejets
Et embrasser des gratitudes, des baisers volés ?
Le malheur a dû glisser sur ses courbes congelées
Et figer sa beauté, entre la douleur et la résignation.
J’imagine, j’espère, qu’elle a connu la passion.
L’amour jusqu’à en perdre la raison.
Les erreurs délicieuses et traitresses mais qui donnent toujours des leçons.
La solitude et la folie comme fidèles compagnons.
J’imagine, j’espère, qu’elle a rencontré le bonheur
Pour que dans les jours de pleurs,
 Elle se rappelle de sa chaleur
Et garde l’espoir de recroiser son chemin.
J’aimerais caresser son visage et le garder dans mes mains.
Mais je n’en ferai rien.
Je reviendrai demain…


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