mercredi 22 février 2012

melancolie de grandir

Quand le niveau de stress ne connait presque
Plus de baisse
Que la spontanéité s’affaisse et
Que le volume de ton rire baisse
Que tu cesse de vivre les instants… car tu t’empresses
De les compter
Tu sais
Que tu as atterris au pays
Ou les minutes sont maitresses
Elles ne te laissent
Pas de répit
Elles te rappellent la détresse
Du temps qui presse
Ca te presse la jeunesse
De cogiter
Et quand tu déstresses…
L’écho du J.T
Ne fais rien pour te faciliter
Tu as été parachute
Au pays
Ou l’insouciance
A fait place à l’angoisse
Les problèmes s’accroissent
Tes ennemies coassent
De ton malheur
Tes amis aussi d’ailleurs
C’est le pays de la peur
Des conséquences
Ou tu cherches un sens
Mais ou tu perds peu à peu de ton essence
Et tu te donnes bonne conscience
Après tout il y a un temps que t’as quitte l’enfance.

Mélancolie de grandir,
L’âge adulte est solitaire
Pas du même solitaire
Que dans l’enfance
Ou l’imaginaire compense.
Enfant,
on voit noir ou blanc.
Grandir c’est comprendre le gris
En ayant peur de devenir aigri
Gouter a l’aigre-doux
Renoncer à être fou
Faire des concessions
Sur ses visions
Ses affirmations…
Déménager de la lune
S’installer

Au pays des adultes…
Tu es
A l’aise a la scène
Le trac en coulisse
Le maquillage est ton complice.
La vie n’est plus un jeu
Plutôt une farce
Qui souvent t’agace
Mais que parfois tu enlaces…

Le pays de l’envie
Des désirs inassouvis
Une sous vie
Le payer du loyer
Des factures a’ payer
Ici le futur a déjà lieu
Et tu ne sais pas si demain sera mieux
Une chose est sure c’est que tu seras vieux
Et les choses ne sont pas comme tu veux
Mais comme tu peux
Et peu vaut mieux que pas n est ce pas ?
Alors tu fais du mieux que tu peux pour ne pas
Avoir trop de regret
Parce que chaque pas
T’éloigne de l’innocence
Et te rapproche de l’échéance…
Mais avec un peu de chance
Il te restera un peu d’enfance
Pour vivre a outrance
Peu importe ce qu’on en pense
Sans faire trop de concessions
Sur tes visions
Au pays de la déception, la trahison
Dont tu comprends de plus en plus la notion.
L’âge adulte est solitaire
Pas du même solitaire que dans l’enfance
Ou l’imaginaire compense
Enfant, on voit noir ou blanc
Grandir c’est comprendre le gris
En ayant peur de devenir aigri
Gouter a l’aigre-doux
Renoncer a être fou
Déménager de la lune
S’installer sur terre
Avec droit de visite.
Car, la poésie se cache partout
Elle embellit les minutes qui se ressemblent
Elle crée la nuance
Qui influence… le sourire.
Et tu crois
Au bien sinon ca ne sert à rien
Malgré les coups de poignard, les leurs les tiens
Tu vis…le bonheur en toute conscience
Tu apprends la patience
Tu essayes d’avoir confiance
Tu retiens un peu d’enfance.

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