jeudi 23 février 2012

Solitudes assistees

Ca commence par des larmes  à l’intérieur
Qui compressent mon cœur,
Qui ne peux les contenir.
C’est con de tenir
Alors
Je les laisse monter jusqu'à ma gorge
Mais elles sont bloquées par les cris qui l’engorgent,
 Alors mes larmes retournent dans mon cœur
Et prennent de l’ampleur.
J’aimerais pouvoir dire j’en pleure,
Mais j’ai juste une overdose de douleur,
Alors je plante ma plume dans mon cœur
Pour évacuer mes pleurs
Comme une dose d’adrénaline pour les accros.
J’écris mes sanglots,
Je crie des flots,
Je saigne des mots,
Et j’espère des échos ;
J’écris comme une bouteille jetée a la mer
Espérant que la vague emporte le gout amer
Et me ramène un sourire, une épaule
Un regard qui me dit tu n’es pas folle.
J’écris même si des fois je n’aime pas vraiment ce que j’écris,
Même quand un autre l’a déjà dit.
Parce que mes maux se terrent
Mais mes mots refusent de se taire.
Je prends le risque de te déplaire
Parce qu’écrire c’est tout ce que je sais faire
C’est la que mon âme erre
Pour prendre l’air
Et je l’y retrouve pour respirer.
Des fois pour m’exprimer j’use de mots expirés
Pour rabâcher des sentiments éreintés,
Dans mes moments trop souvent répétés
De solitudes assistées.
Ou je n’arrive pas à m’arrêter
De pleurer sur papier
Car rien d’autre ne pourrai m’aider.

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